Méditation

Groupes de méditation (pour les maisonnées de prière, voir cette page)

Chez Laodicée, nous pratiquons une méditation nouvelle appelée méditation de recueillement, qui se base sur des techniques nouvelles, comme celle d’apprendre à s’adombrer.

Zafu de la tradition zen.

Nous pratiquons en principe avec un zafu, facile à prendre en voyage, et dont la forme et la couleur représentent bien notre conception de la méditation, proche du Tao et du zen chinois et japonais.

S’adombrer, c’est se placer dans l’ombre, oser l’obscurité première pleine d’amour qui signifie la Mère des phénomènes ou Tao.

Méditer ainsi fait de vous un être d’écoute. Vous apprenez à écouter et observer en silence.

Il s’agit de devenir une ancre, comme l’exemplifie sur cette photo Maître Taisen Deshimaru.

Cela suppose de s’ancrer profondément dans la Terre, qui symbolise et est en lien direct avec la Déesse de tous les bouddhas. Pour s’ancrer ainsi dans la Terre et établir une relation d’ordre tellurique et électro-magnétique avec la Terre, il convient d’avoir les genoux qui touchent le sol. 

C’est une méditation tellurique que nous proposons, avec une approche fluide et souple, cela veut dire que l’on a le droit de bouger et serrer ses genoux entre ses bras pour changer de position quand cela fait mal ou nous pèse.
Notre approche est ainsi fondamentalement compatible avec l’oraison de recueillement chrétienne, qui contrairement au zazen des écoles zen, ne requiert pas une discipline importante au niveau de l’immobilité. 

Notre attention n’est pas forcément sur la respiration, nous utilisons d’autres points d’ancrages propres à Laodicée, en combinaison avec d’autres techniques, qui rapprochent notre méditation du dzogchen et de l’assise shivaïque fondamentale. On observe une grande compatibilité entre ces voies qui se sont déployées des deux côtés de l’Himalaya, selon des principes du Tao, que l’on retrouve dans le chan, le dzogchen et le shivaïsme du Cachemire.

Nos groupes de méditation s’appuient sur les écrits que m’a dicté la Mère de tous les bouddhas au sujet du Tao nouveau, c’est une approche taoïste et dharmique, qui s’appuie sur l’observation de la nature et un profond respect pour la totalité de l’être inconditionné ou dharmata, pour autrui et pour soi. La pratique en groupe est fondamentale pour tout débutant, nous constituons ainsi un esprit de groupe soudé et solidaire, placés sous la protection de la Mère de tous les bouddhas.

Dans les maisonnées de prières, qui sont séparées des groupes de méditation, la pratique est accompagnée de chants de dévotion, de mantras, et d’une grande insistance sur l’accueil. La méditation de recueillement peut alors se pratiquer les genoux en l’air, en signe d’ouverture vers le ciel, comme dans la méditation proposée par Chögyam Trungpa dans Shambhala, qui s’inspirait de l’approche dzogchen. Chez Laodicée, il s’agit de se mettre en présence et dans une attention amicale d’accueil et d’écoute d’un Être Divin de son choix parmi le panthéon de Laodicée. On peut aussi prier les saints des Cieux et les bouddhas des Terre Pures qui se sont engagés à accompagner le développement de Laodicée.

Nyoshul Khen Rinpoche en posture de méditation dzogchen.